Lorsque la pandémie de COVID-19 a déferlé sur le monde en 2020, l’Agence sud-africaine de sécurité sociale (South African Social Security Agency – SASSA) a été obligée de limiter le nombre de bénéficiaires autorisés à se rendre dans ses bureaux.
Les bénéficiaires ne pouvaient donc pas aller dans les locaux de la SASSA pour autoriser des prélèvements sur leurs assurances obsèques dans le cadre des versements de l’aide sociale. En collaborant avec une société locale spécialisée dans la technologie financière, la SASSA a mis en place l’envoi de mandats en ligne en deux étapes.
- La première étape visait à autoriser l’envoi temporaire en ligne de mandats papier. Dans le cadre de cette procédure, l’entreprise suscitée était garante de la conformité des opérations au nom de la SASSA. La mise en œuvre de la première étape a généré les conséquences suivantes:
- diminution des litiges sur les prélèvements avec les bénéficiaires;
- réduction des fraudes et des fausses déclarations effectuées par des agents externes.
- La seconde étape consistait à entièrement automatiser le traitement des mandats électroniques grâce à la reconnaissance faciale, vocale et des empreintes digitales des bénéficiaires. Il s’agissait de la seule méthode acceptable pour autoriser un prélèvement dans le cadre d’une prestation sociale. Les prestataires de services financiers qui participaient à cette initiative devaient traiter l’ensemble des demandes à l’aide d’un périphérique capable de collecter les données biométriques des bénéficiaires en vue de valider ces demandes et de les autoriser.
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