Dans un monde en mutation rapide, une organisation efficiente se distingue des autres par sa capacité à gérer efficacement les données. La Caisse nationale de sécurité sociale de l’Ouganda (National Social Security Fund – NSSF) rencontrait beaucoup de difficultés à cet égard. Le traitement des données était en effet manuel et devait être réalisé par une équipe spécialement affectée à cette tâche. Il arrivait que les cotisations soient créditées sur les comptes individuels des membres avec retard, voire ne le soient pas.

Le Fonds national d’assurance et de sécurité sociale (National Social Security and Insurance Trust – NASSIT), créé en vertu d’une loi du Parlement, a pour mission d’administrer le régime de pensions de la Sierra Leone. La NASSIT est devenu pleinement opérationnel en janvier 2002 en tant que système de retraite par répartition à prestations définies. L’adhésion au régime est obligatoire pour tous les travailleurs du secteur public et du secteur privé et facultative pour les travailleurs indépendants et ceux du secteur informel.

Ce projet conjoint de l'Administration fédérale des recettes publiques ( Administración Federal de Ingresos Públicos (AFIP)) et du ministère du Travail vise à simplifier les obligations incombant aux employeurs et à diminuer leur charge administrative en matière de gestion du personnel et de sécurité sociale, tout en garantissant la qualité et la cohérence des données.

Dans le cadre de ses initiatives visant à améliorer et à faciliter les services et les opérations, l'Institution de sécurité sociale (Social Security Corporation (SSC)) a déployé un nouvel outil électronique destiné au recouvrement des cotisations. Ce moyen de recouvrement repose sur le dépôt et le transfert des cotisations versées par les entreprises couvertes et les cotisants volontaires. Cette initiative, intitulée eFAWATEERcom, est actuellement disponible via le site web de la SSC (www.ssc.gov.jo) .

En vue de garantir la pérennité de la sécurité sociale sur le long terme, il a été considéré judicieux de promouvoir une stratégie axée sur une culture contributive, sur la responsabilité et sur les versements échelonnés, parmi d’autres mesures, notamment la restructuration et l’informatisation des services de contrôle de la sécurité sociale.

Dans le cadre de la mise en œuvre de l’assurance maladie des salariés des secteurs privé et parapublic en juin 2014, la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS) avait dans un premier temps confié cette activité à la CNSS du Gabon.

Grâce à sa faculté d’adaptation aux nouvelles technologies actuelles, qui ne cessent d’évoluer, l’Institution de sécurité sociale (Sosyal Güvenlik Kurumu – ISS), a connu un certain nombre de réformes, qui ont été élaborées pour faciliter les opérations, économiser du temps et de l’argent en supprimant les difficultés administratives et les formalités, ainsi que pour soutenir la lutte contre le travail illégal et non déclaré.

Le nouvel outil informatique dénommé «Sistema de Cálculo de Obligaciones de la Seguridad Social (SiCOSS) - Módulo de Actas de Inspección» (Système de calcul des cotisations à la sécurité sociale – Module de rapports d’inspection) facilite le recouvrement et la répartition des fonds provenant d’un redressement opéré par les services d’inspection fiscale.

Cette application permet d’accélérer et de simplifier les processus de calcul et de recouvrement des sommes dues à la sécurité sociale.

Il est constant que toute activité au sein d’une organisation est exposée à divers risques, qui peuvent négativement impacter le bon déroulement des activités, l’atteinte des résultats, la création de valeur, voire déteindre gravement sur son image de marque. La fraude étant l’un des principaux risques identifiés, et dont les conséquences peuvent être extrêmement néfastes, a ainsi fait l’objet d’un examen approfondi et de mesures de sauvegarde et d’alerte, regroupées sous le dispositif antifraude.

Le système de gestion des pensions des fonctionnaires et agents de l’Etat, géré par l’Institut de prévoyance sociale – Caisse générale de retraite des agents de l’Etat (IPS-CGRAE), a été confronté pendant longtemps à de graves difficultés ayant causé un déficit cumulé au 31 décembre 2012 de plus de 288 milliards de FCFA, dû en grande partie au non-paiement effectif et intégral, sur plusieurs exercices, des cotisations sociales par les organismes publics affiliés.

La disposition 18 de la loi relative à la sécurité sociale et à l’assurance-maladie universelle (Code 5510) stipule que les allocations d’incapacité temporaire peuvent être directement versées aux employés par les employeurs et que ces derniers ont la possibilité de déduire le montant de ces allocations de leurs cotisations.