La Caisse nationale d’assurance maladie (National Health Insurance Fund – NHIF) de la République-Unie de Tanzanie s’est fixé comme objectif d’étendre la couverture à une grande partie de la population. La plupart des membres couverts font partie du secteur formel de l’économie, plus particulièrement les fonctionnaires.

Le paiement tardif des demandes de remboursement aux établissements de soins de santé certifiés a posé un défi de taille à la Caisse nationale d’assurance maladie (National Health Insurance Fund – NHIF) de la République-Unie de Tanzanie. Les retards au niveau du paiement des prestataires de soins de santé faisaient par ailleurs l’objet de réclamations de la part des établissements de soins de santé certifiés, ainsi que des bénéficiaires affiliés.

La Caisse de réparation des accidents du travail (Workers Compensation Fund – WCF) de la République-Unie de Tanzanie a vu le jour en juillet 2015 pour offrir aux travailleurs des services d’indemnisation fiables et efficaces afin d’atténuer l’impact socio-économique des accidents du travail.

La Caisse de sécurité sociale de la fonction publique (Public Service Social Security Fund – PSSSF) de la République-Unie de Tanzanie est un régime établi le 1août 2018 par la loi n^o 2 sur la Caisse de sécurité sociale de la fonction publique de 2018.

Avant juillet 2019, la Caisse nationale d’assurance maladie (National Health Insurance Fund – NHIF) de la République-Unie de Tanzanie déployait différents systèmes de recouvrement des cotisations, ce qui engendrait un certain nombre de problèmes dans la gestion de celles-ci. La plupart des difficultés concernaient le versement des cotisations, comme l’accumulation d’arriérés et de suspensions de cotisations ou les cotisations à crédit direct.

La Caisse de sécurité sociale de la fonction publique (Public Service Social Security Fund – PSSSF) a vu le jour en août 2018 en tant que régime de sécurité sociale pour le secteur public. Son mandat consistait à servir les employeurs, les membres et les retraités de la PSSSF. Elle avait pour mission d’inscrire les membres, de recouvrer les cotisations, d’investir et de verser les prestations.

Jusqu’en juillet 2019, la Caisse nationale d’assurance maladie (National Health Insurance Fund – NHIF) de la République-Unie de Tanzanie disposait d’un portail de services doté d’un système de vérification qui nécessitait une connexion à Internet pour contrôler au préalable l’accès des membres aux services médicaux. Cette obligation représentait une difficulté pour la plupart des établissements de santé situés dans les régions rurales reculées.

Le principal objectif de l’investissement des fonds de la sécurité sociale est de générer des rendements permettant de financer les prestations et les services au bénéfice des membres. Outre la maximisation des rendements, l’investissement par les régimes de sécurité sociale vise à créer un impact socio-économique positif pour la communauté.

Auparavant, la République-Unie de Tanzanie disposait de cinq régimes de sécurité sociale, à savoir la Caisse nationale de sécurité sociale (National Social Security Fund – NSSF), le Fonds de pension PPF, le Fonds de pension LAPF, la Caisse de retraite GEPF et la Caisse de pensions du service public (Public Service Pension Fund – PSPF), qui offraient des prestations de retraite et autres prestations connexes.

L’Autorité de réglementation de la sécurité sociale de Tanzanie (Social Security Regulatory Authority – SSRA) a été créée en vertu de l’article 5 de la loi no 5 sur la sécurité sociale (autorité de réglementation), adoptée en 2008. Elle est notamment chargée de la réglementation et de la surveillance du secteur tanzanien de la sécurité sociale.

La Caisse nationale d’assurance-maladie (National Health Insurance Fund – NHIF) de Tanzanie fait face à une série des difficultés opérationnelles parmi lesquelles les tentatives de la part de membres qui ne cotisent pas d’accéder aux services de soins de santé par l’utilisant des cartes non valables. 

L’Autorité de réglementation de la sécurité sociale (Social Security Regulatory Authority – SSRA) de Tanzanie a été créée en vertu de l’article 5 de la Loi no 5 de la Sécurité sociale (Autorité de réglementation) de 2008. Entre autres fonctions, la SSRA est compétente pour réglementer et superviser le secteur de la sécurité sociale de la Tanzanie.

La Caisse communautaire de santé (Community Health Fund – CHF) de Tanzanie a été créée en 2001. En raison du double rôle que jouent les conseils municipaux de santé (Council Health Boards – CHB) – à la fois «prestataires» et «acquéreurs» de services de santé –, la CHF s’est heurtée à des difficultés telles qu’une gestion médiocre des fonds, une pénurie chronique de services et des données peu fiables sur les membres. L’accès des membres de la CHF aux services se limitait aux dispensaires, voire aux hôpitaux de leur district au sein même du Conseil municipal de santé.

La Caisse nationale d’assurance maladie de Tanzanie (National Health Insurance Fund – NHIF), principale organisation d’assurance maladie du pays, a pris l’initiative d’agréer des pharmacies et des points de vente de médicaments afin de permettre à ses membres de se procurer les médicaments qu’un établissement de santé n’a plus en stock.

L'Autorité de réglementation de la sécurité sociale en Tanzanie (Social Security Regulatory Authority (SSRA)) fait un usage actif des technologies de l'information et de la communication en vue de promouvoir les bonnes pratiques dans le secteur de la sécurité sociale.

La République-Unie de Tanzanie compte environ 45 millions d'habitants, sa population active âgée de 15 à 60 ans représentant 23 millions d'habitants (recensement de la population et des logements, 2012). Seulement 1,5 million d'habitants, soit 6,5 pour cent de la population active, bénéficient d'une protection sociale. Près de 99 pour cent des personnes bénéficiant d'un régime de sécurité sociale travaillent dans le secteur formel. 21,5 millions de personnes de la population active ne bénéficient d'aucune protection sociale complète.

Le Fonds de pensions PPF a développé une application Web, baptisée «PPF Taarifa» en vue d'offrir des services à ses membres ayant des besoins communs, leur permettant notamment de vérifier en ligne leur relevé de cotisations, le statut de leurs pensions et l'exactitude de leurs données personnelles, ou encore de soumettre leurs requêtes au Fonds.

Créée en 1999, la Caisse de pensions du service public (Public Service Pensions Fund – PSPF) s’adresse aux fonctionnaires employés par l’administration centrale ou les organismes qui en dépendent. Elle gère deux régimes: le régime obligatoire et le régime complémentaire. Elle compte actuellement 340 098 membres cotisants affiliés au régime obligatoire, 91 137 membres cotisants affiliés au régime complémentaire et 77 508 pensionnés.

L'automatisation de la gestion documentaire est essentielle pour garantir la disponibilité, la confidentialité et l'intégrité de l'information. Afin d'assurer la continuité de ses services et d'en améliorer les conditions de fourniture, la Caisse de retraite du service public (Public Service Pension Fund (PSPF)) s'est dotée de programmes informatiques et d'équipements appropriés pour la gestion de ses documents. La Caisse conserve ses documents d'archives à la fois en version électronique et en version papier.

En juin 2014, 6 013 établissements de soins répartis sur l'ensemble du territoire avaient été agréés par la Caisse nationale d'assurance maladie de Tanzanie (National Health Insurance Fund (NHIF)) et pouvaient lui transmettre mensuellement leurs demandes de remboursement.

La Caisse nationale d'assurance maladie de Tanzanie (National Health Insurance Fund (NHIF)) a accrédité de nombreux établissements de santé dont beaucoup sont actuellement en sous-effectif. Malheureusement, les rares spécialistes médicaux disponibles ne souhaitaient pas exercer ailleurs que dans les villes et les municipalités. Pour cette raison, et pour d'utres, la NHIF a mis en place en 2012 le Programme d'extension des services de soins aux régions reculées (Medical Out-Reach Program (MO-P).

Le gouvernement avait encore de multiples obstacles à surmonter pour pouvoir permettre à la population âgée d'accéder gratuitement aux soins. Consciente de ces difficultés, la Caisse nationale d'assurance maladie de Tanzanie (National Health Insurance Fund (NHIF)) a, en 2009, modifié l'éventail des services qu'elle propose afin d'en faire bénéficier ses membres retraités.

Conception

Le régime VSRS a débuté sur une base pilote en novembre 2009, suite à une série d'études conduites en interne et couvrant divers acteurs économiques dont les agriculteurs, les petits commerçants et les groupes organisés, avec un accent particulier placé sur les travailleurs indépendants.

Principales caractéristiques

Pour ce faire, la NHIF a employé plusieurs approches et stratégies innovantes, dont l'élaboration du plan de mise en oeuvre de trois ans, la formation de ses employés et l'organisation de plusieurs campagnes de sensibilisation et de motivation. La NHIF a également pris plusieurs mesures permettant d'exercer un suivi et une évaluation de toutes les questions relatives au régime.

L'objectif principal de l'instauration des prêts pour l'achat de matériel médical était de réduire le manque de matériel de base auquel devaient faire face les prestataires de services, tandis que les prêts destinés à l'amélioration des installations devaient aider les établissements de santé agréés à entreprendre les projets de modernisation nécessaires pour mettre à jour, rénover, démanteler ou remplacer les installations hospitalières en mauvais état.

Les études actuarielles initiales recommandaient la centralisation des activités de la NHIF à Dar-es-Salaam. Cependant, la majorité de ses membres - notamment les enseignants du primaire - vivant en zone rurale, la NHIF a pris des mesures pour décentraliser ses services.

Le principal objectif de la décentralisation était d'améliorer les services, en renforçant l'appropriation du système par les membres, en réduisant les coûts de fonctionnement et en permettant un rapprochement entre les parties intéressées et le régime.

En 2004, le Fonds de pensions PPF a introduit un produit de prêt spécial, destiné à aider les membres à vivre plus confortablement leur vie professionnelle tout en préparant leur retraite. Ce produit était conçu de façon à être facilement accessible et très abordable pour les membres, tout en représentant de faibles risques pour le régime.

Le 21 mars 2003, le Fonds de pensions PPF a introduit un nouveau type de prestations appelées «prestations d'éducation». Ces prestations d'éducation sont accordées aux enfants des membres décédés durant le service. Elles peuvent couvrir jusqu'à quatre enfants d'un même membre décédé, de l'école maternelle jusqu'à l'enseignement secondaire. Cette initiative vise à couvrir les frais de scolarité afin de permettre aux enfants de poursuivre leur éducation, malgré l'absence de la personne subvenant aux besoins de la famille.

Au moment de sa création, le régime a agréé toutes les structures publiques. Ultérieurement, en 2004, la NHIF s'est mise à agréer des organismes confessionnels, des organisations non gouvernementales (ONG) et des établissements de santé privés pour pallier l'insuffisance de l'offre de la part des structures de santé publiques qui avaient été agréées à l'origine.

La caisse étant une institution publique, elle était considérée de la même façon que d'autres institutions publiques se trouvant dans l'incapacité de fournir les services prévus.

La gouvernance de la caisse relève du Conseil d'administration au sein duquel sont représentés les employeurs, les fournisseurs privés de services à but non lucratif, les syndicats, le gouvernement et des experts en assurance maladie.

En général, la conférence rassemble chaque année environ 500 participants qui peuvent être des membres, des employeurs, des représentants syndicaux, des représentants de l'Etat et des représentants étrangers d'autres institutions de sécurité sociale, ainsi que des experts en sécurité sociale de l'Association internationale de la sécurité sociale (AISS), de l'Organisation internationale du Travail (OIT), etc.

Le Fonds a par conséquent voulu développer une solution prenant en compte ce contexte opérationnel. Il a élaboré le système PPF TAARIFA, un système d'information par SMS et en ligne qui permet aux membres d'effectuer leurs transactions sans avoir à se déplacer dans les bureaux du PPF. L'application offre aux membres du Fonds un accès facile à l'information, permet des réponses rapides et peut traiter simultanément un nombre substantiel de demandes de renseignements adressées par les membres.