La cartographie des risques est un dispositif du contrôle interne dont le suivi permet de prendre les mesures et dispositions qui s’imposent pour protéger l’organisme contre des risques dont la survenance pourrait lui être préjudiciable. La mise en œuvre de cet outil résulte du constat selon lequel les risques inhérents à l’activité de l’organisme n’étaient pas encore tous identifiés en vue de leur maitrise, au regard de l’impact de leur survenance éventuelle sur l’atteinte des résultats, le patrimoine et l’image de l’organisme.

Il est constant que toute activité au sein d’une organisation est exposée à divers risques, qui peuvent négativement impacter le bon déroulement des activités, l’atteinte des résultats, la création de valeur, voire déteindre gravement sur son image de marque. La fraude étant l’un des principaux risques identifiés, et dont les conséquences peuvent être extrêmement néfastes, a ainsi fait l’objet d’un examen approfondi et de mesures de sauvegarde et d’alerte, regroupées sous le dispositif antifraude.

L’Institut national de la prévoyance sociale (INPS), couvrant près de la moitié de la population, s’est fixé comme objectif de fournir un service d’excellence face aux exigences accrues de la société. Dans ce sens, en 2013 l’Institut a initié le processus d’implémentation du système de gestion de la qualité (SGQ), culminant en 2017 à la certification ISO 9001: 2015. L’objectif principal était d’améliorer sa performance vis-à-vis de ses clients et parties prenantes.

En effet, l’implémentation du SGQ visait à combler certaines lacunes de l’Institut, notamment:

Le système de gestion des pensions des fonctionnaires et agents de l’Etat, géré par l’Institut de prévoyance sociale – Caisse générale de retraite des agents de l’Etat (IPS-CGRAE), a été confronté pendant longtemps à de graves difficultés ayant causé un déficit cumulé au 31 décembre 2012 de plus de 288 milliards de FCFA, dû en grande partie au non-paiement effectif et intégral, sur plusieurs exercices, des cotisations sociales par les organismes publics affiliés.

L 19investissement à travers un partenariat public-privé est un mode de financement par lequel une autorité publique fait appel à des prestataires privés pour financer, construire/installer voire gérer un équipement ou une infrastructure. La Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS) du Cameroun dans sa politique de gestion prudente de sa trésorerie et de limitation des risques de management a opté pour ce mode de financement car pour une sortie de fonds quasi-nulle, la CNPS du Cameroun acquiert à terme un patrimoine sous certaines conditions prédéfinies.

Depuis juillet 2013, la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) s'est lancée dans un programme d 19amélioration de son système d 19informations en procédant à des développements pour intégrer la carte biométrique et la déclaration dans son exploitation. Avec la carte biométrique, l 19assuré pourra à partir d 19une borne vérifier le paiement de ses cotisations ou toutes autres informations en relation avec sa carrière et son statut, simuler sa retraite à venir ou se faire payer ses prestations.

L'automatisation de la gestion documentaire est essentielle pour garantir la disponibilité, la confidentialité et l'intégrité de l'information. Afin d'assurer la continuité de ses services et d'en améliorer les conditions de fourniture, la Caisse de retraite du service public (Public Service Pension Fund (PSPF)) s'est dotée de programmes informatiques et d'équipements appropriés pour la gestion de ses documents. La Caisse conserve ses documents d'archives à la fois en version électronique et en version papier.

Les trois mille personnels, utilisateurs du système d’information de la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS) (applications métiers, bureautique et infrastructure), lorsqu’ils étaient butés à une difficulté technique, devaient recourir, par voie téléphonique ou par mails, aux informaticiens du siège. Il fallait ainsi attendre que l’un d’eux soit disponible pour écouter et, le cas échéant, expliquer longuement comment il fallait procéder pour la résolution du problème à distance.

L'approche stratégique mise en oeuvre par la Caisse nationale de sécurité sociale de l'Ouganda (National Social Security Fund (NSSF)) pour communiquer avec ses parties prenantes en organisant une réunion annuelle des membres (Annual Members Meeting (AMM)) est une initiative visant à créer une plateforme à travers laquelle la NSSF puisse communiquer de manière effective et directe sur ses activités avec ses principales parties prenantes, tout en recueillant leur avis.

A Madagascar, une grande partie de la population ne bénéficie pas de couverture sociale, notamment les producteurs ruraux. Depuis plus d’une décennie, les politiques de l’Etat ainsi que la législation ont prévu l’extension de la couverture sociale à l’ensemble de la population active. Toutefois, à part celui des travailleurs salariés, aucun système n’a été mis en place jusqu’à ce jour pour assurer cette couverture sociale généralisée.